LA SOIE ET LES CANUTS - Légendes
 
Tradition persane
Le premier couple de ver à soie a éclos sur le corps de Job, dévoré par la vermine.
 
Tradition chinoise choinoise
(Jourdes/Edimages)
L'impératrice Hsi Ling Shi aurait vu un cocon tomber dans sa tasse de thé et commencer à se dérouler. Elle aurait eu l'idée de le tisser. Le ver à soie aurait quitté la Chine dans la chevelure d'une autre princesse, qui brava alors l'interdit d'exportation d'œufs ou de vers qui était punie de la peine de mort.
 
Autre tradition chinoise
Vingt-sept siècle avant notre ère, l'empereur Jaune Huangdi, aidé par le dieu de la Terre, avait mis de l'ordre dans le monde chinois et le gouvernait sagement "sans un moment pour se reposer en paix". Ses deux frères surveillaient de près les barbares, un de ses ministres avait inventé l'écriture, un autre un système sexagésimal et un troisième l'art musical. Lui, élaborait le cérémonial. Quant à sa première épouse, Leitzu, elle avait observé le cycle complet de développement et de reproduction du bombyx du mûrier et enseignait à son entourage l'art de la sériciculture. Elle mérita de figurer au panthéon des divinités familières chinoises comme butaihou "patronne des éleveurs de vers à soie".
 
Les Romains
Justinien
(The Bridgeman Art Library)
Les Romains aimaient beaucoup la soie, mais ils pensaient que les Chinois recueillait le fil sur les arbres. C'est à Justinien, empereur romain, que l'on doit l'importation de la chenille du bombyx. Elle fut ramené d'Inde par deux moines qui en avait caché les œufs dans leur bâton de pèlerin.
 
L'histoire de Lyon
Lyon est une ville de foire depuis 1419. A la fin du moyen-âge, les Florentins y apportent leurs soieries pour les vendre. Louis XI décide la production de cette étoffe en France et propose à Lyon l'établissement d'une manufacture en 1466. Le consulat lyonnais craint la perte de ses relations avec les Italiens ; c'est donc à Tours, en 1470 que le premier établissement voit le jour, suivi de celui de Nîmes en 1498. Devant le succès de l'entreprise, les lyonnais reviennent sur leur décision, et François 1er leur octroie des lettres patentes en 1536. En 1540, Lyon obtient le monopole du commerce de la soie.
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