LE CORDIER
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Métier très ancien, que l'on pratiquait en souvent complément, de père en fils, parfois en tant que profession à part entière. Retrouvons ici les gestes du cordier, l'un des seuls métiers où il faille marcher à reculons sur plusieurs dizaines de mètres pour produire cette ficelle ou cette corde si anodine, mais pourtant si nécessaire à tous.

Patron :
Saint Paul, le patron des morts-vivants est aussi le patron des cordiers ; Il figure sur les armoiries de leur corporation.

Noms de famille :
Cordier, Lecordier et toutes les variantes : Cordet, Cordey, Cordel, Cordelet, Cordelette.
Poésie de la corde
Pour ne citer que quelques noms de ces objets qui sortaient des mains des cordiers :
Le grelin servait à l'ammarage des bateaux, le comble maintient les gerbes de blés sur les chariots, le cordeau est inséparable du jardinier et du maçon, les longes des vaches et chevaux.
Les chablots sont utilisés par les artisans du batiment pour lier les échafaudages, les cordes chapelières servent aux emballeurs, les seizeines permettent de lier les balles.
Tapissiers et matelassier utilisent la ficelle à piquer, tandis que les relieurs se servent de la ficelle grecque et les tisserands de la ficelle d'arcade.
Gardons la dernière pour la fin (c'est logique), puisqu'il s'agit de la corde du bourreau, celle-là même qui rendait le cordier malheureux car il ne savait pas s'il ne fabriquait pas aujourd'hui celle qui servirait à le pendre demain.
 


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