LE MARECHAL-FERRANT
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LOCALISATION
Depuis que l'homme vit en compagnie du cheval, le maréchal-ferrant a exercé son art. Il a été présent dans chaque ville et dans chaque village. Sachant qu'il ferrait les chevaux, mais aussi les ânes et les boeufs de trait et que chaque village en comptait plusieurs centaines, on imagine que le métier était très developpé, essentiellement dans les régions de grandes cultures, mais aussi, plus tard, dans les villes avec l'avènement des diligences et autres omnibus.

AUTOUR DE LA MARECHALERIE
L'enseigne : Typique de ce métier, l'enseigne du maréchal-ferrant, telle une rosace, est souvent constituée de différents fers soudés ou assemblés en rond pour former ce qu'on appelle "le bouquet de saint Eloy".
Le travail : Le plus souvent, le ferrage s'effectue librement avec un animal docile. Pour les animaux plus difficiles, le maréchal-ferrant utilise le travail. Sans constituer réellement un outil, le travail , aussi appelé "travail à ferrer", est un bati dans lequel le cheval est entravé à l'aide de sangles.


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Le travail
(Photo J.L. Morel)
Le bouquet de saint Eloy
(Photo R.Nourry)
LES OUTILS
Le premier travail est d'enlever l'ancien fer. Pour cela le maréchal-ferrant utilise les tricoises, sortes de tenailles à long manche. Ensuite l'excédent de corne est enlevé avec le boutoir et le "rogne-pied", outils formés d'une lame, en s'aidant de la mailloche qui est le mateau typique du maréchal-ferrand (aussi appelé brochoir ou marteau à ferrer). Pour terminer le parage du sabot, le dessous est nettoyé avec la rainette et les côtés limés avec la rape.
Pendant ce temps, le fer chauffait dans la forge ; il était à la bonne température lorsqu'il devenait d'un rouge soutenu. Le maréchal-ferrant l'ajuste alors sur le sabot, opération caractérisée par l'odeur de la corne brûlée. Au besoin, le fer est ajusté, puis, il est mis en place et broché avec des clous à tête carrée. Il fallait enfoncer les clous sans blesser le cheval. Les pointes des clous sont ensuite coupées et la partie restante replié dans le sabot. Un dernier coup de rape pour la finition...
Il fallait compter environ 20 minutes par fer. Quant l'ouvrage est terminé, le maréchal-ferrant regarde toujours le cheval partir pour s'assurer que le travail est correct.


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Mailloches et tricoises
(Photo F.Morellec/A.Desgrippes)
Le fer terminé
(Photo B.Henry)
Différents boutoirs
(Photo F.Morellec/A.Desgrippes)

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Le boutoir (Photo R.Nourry) La rainette (Photo R.Nourry)
AU FIL DU TEMPS
Le ferrage des animaux de trait apparait aux Xème et XIème siècles. Dans les écuries royales du moyen-âge, le métier, à l'origine militaire, se transmet de génération en génération. Il donnera naissance au maréchal des logis de la cavalerie. Un écuyer du Roi donnait cette définition du métier : "Le parfait maréchal qui enseigne à connaître la beauté, la bonté et les défauts des chevaux, les causes et les signes de maladies, les moyens de les prévenir, le bon et le mauvais usage de la purgation et de la saignée, la ferrure sur les dessins des fers qui rétabliront les méchants pieds et conserveront les bons". Le terme de maréchal-ferrant n'est apparu qu'au XIIème siècle. Il avait l'exclusivité du soins des chevaux jusqu'à la création des écoles vétérinaires en 1825.



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